Amiens
Couvert
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Les chalands de bois.
Que reste-t-il aujourd’hui de ces chalands de bois qui charriaient autrefois huîtres et coquillages. Leurs silhouettes décaties se délitent peu à peu dans le foisonnement végétal. Juste retour des choses où la nature reprend ce que l’on lui a pris. Pourtant, pour les services rendus contre vents et marées ils auraient pu finir avec plus de respect car ils nous renvoient, au vu de leur pauvre carcasse, au temps où, sur le bassin l’on prenait le temps de vivre. Je me souviens, à l’époque bénie où Andernos n’était que forêts et petites villas de caractère, de l’odeur pénétrante de ce noir coaltar qui calfatait les planches disjointes. Cette fragrance particulière se répandait sur la plage et J’emplissais mes poumons de cette transformation résineuse. Alors je les vois à ce jour, squelettes blanchis par les aléas du temps, oubliés, décapés des mémoires et remplacés par des bâtiments qui ne ressemblent guère à ce que mère nature aurait pu enfanter
Sentier solitaire mille fois arpenté...
Marchant d'un bon pas...
Les prés salés...
Les cabanes au loin limitent l'horizon...
Vase, sable, eau et végétation...
Petit pont traversant un estey
Compagne du poète sur les prés salés très humides
Le canal des étangs qui se jette dans le Bassin...
Paysage emblématique des prés salés...
Retour de balade..
Petite retenue d'eau lors des grandes marées...
Commentaires (1)
1. gerard 22/09/2016
Magnifiques images ! Pour ceux, comme moi, qui ont toujours aimé le bassin et rêvé d'y habiter, c'est un enchantement ! Merci !!